Les pavillons à l'exposition de Roubaix en 1939 (Parc Barbieux)
Les 14 pavillons roubaisiens sont :
Le pavillon de l'Aisne, le pavillon de Seine-et-Marne, le
pavillon des Vosges, le pavillon du Nord, le pavillon de la Somme, le pavillon
du Pas-de-Calais, le pavillon de la Moselle, le pavillon de Meurthe-et-Moselle,
le pavillon du Bas-Rhin, le pavillon de la Marne, le pavillon du Haut-Rhin, le
pavillon des Ardennes, le pavillon de la Meuse et le pavillon de l'Oise.
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La Porte d'Honneur du Centre Régional de jour (ci-dessus carte n° 22)
et de nuit (ci-dessous carte n° 57) Architecte M. Agache
Cette construction aux larges développements dans laquelle M. D. Alfred Agache, urbaniste en chef du Centre Régional de Roubaix a modernisé le style du terroir, est, au seuil du Parc Barbieux, un grandiose vestibule en plein air.
Porte d'Honneur Vue intérieure (carte n° 25)
Le Palais des Industries Textiles
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Vue d'ensemble de nuit (carte n° 53)
Fête de nuit sur le lac (carte n° 56)
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La grotte du Parc Barbieux
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Le lac des cygnes (qui existe toujours) avec ses jets d'eaux. Le petit toit en chaume est celui dit du champignon que l'on voit souvent dans l'autre direction avec le café La Laiterie.
Vue générale (carte n° 34), au premier plan la pièce d'eau dit lac des cygnes qui existe toujours, au deuxième plan le Pavillon de la Marne. A côté de ce Pavillon les constructions visibles sont toujours présentes en 2015.
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Le pavillon de la Meuse
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Pavillon de la Meuse (ci-dessus et ci-dessous carte n° 9) Architecte MM. Calley et Delangle
Trapu, solide et confortable, ce Foyer communal conçu par MM. Calley et Delangle, architectes départementaux, symbolise " La Meuse au rude climat, mais aux nobles souvenirs ? "
La Meuse, cliché paru dans L'Illustration du 5 août 1939
Les berges sont illuminées la nuit par des lampadaires en forme brins de muguet grâce un câblage de 50 km ! Une installation due à Pierre Lyautey, le neveu du maréchal du même nom, qui s'était déjà illustré à la fameuse exposition coloniale de 1931.
Ci-dessus et ci-dessous deux vues intérieures du pavillon de la Meuse.
Pavillon de la Meurthe et Moselle
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Pavillon de la Meurthe et Moselle
Œuvre de M. Vallin, architecte départemental, cette Maison lorraine présente une cour bien couverte, une galerie à arcades, une pergola fleurie et une terrasse pour les jeux des enfants.
Le pavillon de la Moselle
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Pavillon de la Moselle (ci-dessus en photo originale et ci-dessous cartes n° 38 et n° 2) Architecte M. Le Chevallier
Le Pavillon de la Moselle est presque une reconstitution puisqu'il évoque assez fidèlement tout en tenant compte des nécessités de l'aménagement intérieur, la Porte des Allemands, l'un des plus célèbres monuments de la Lorraine. M. Lechevallier, architecte départemental, en a fait un " Foyer du Soldat ".
Une casemate de la ligne Maginot est installée dans ce pavillon de la Moselle, une triste anticipation des événements qui surviendront quelques semaines plus tard.
La Moselle, cliché paru dans L'Illustration du 5 août 1939
Le pavillon de la Marne
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Pavillon de La Marne (carte n° 8) Architecte M. Beaumet
Une " Cave avec bar de dégustation ", c'est le sujet qu'a choisi M. Beaumet, architecte départemental, pour traduire la principale activité de la Marne. Il l'a traité avec élégance, distinction et fantaisie.
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La Marne, cliché paru dans L'Illustration du 5 août 1939
Clichés de l'intérieur du Pavillon de La Marne
Le Pavillon de la Marne comportait une cave de champagne
Le pavillon du Pas-de-Calais
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Pavillon du Pas-de-Calais (ci-dessus et ci-dessous carte n° 44) Architecte M. Quételart
Le Pavillon du Pas-de-Calais, dont l'auteur est M. Quetelart, a qui est dû également le Pavillon du Pas-de-Calais du Centre Régional à l'Exposition de Paris en 1937, destiné à accueillir une colonie de vacances au bord de la mer.
Le Pas-de-Calais, cliché paru dans L'Illustration du 5 août 1939L'intérieur du Pavillon du Pas-de-Calais. Photographie parue dans l'Illustration le 5 août 1939.
Le pavillon de la Somme
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Pavillon de La Somme (ci-dessus et ci-dessous carte n° 23 La cour intérieure) Architecte M. Maneval
Dans l'esprit de M. Maneval, son architecte, le pavillon de la Somme représente une ferme picarde adaptée aux goûts et aux nécessités de l'époque. Une laiterie avec un foyer communal lui sera annexée.
Le pavillon de l'Oise
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Le Pavillon de l'Oise
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Pavillon de l'Oise (carte n° 35) Architecte M. Daboval
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L'Oise, cliché paru dans L'Illustration du 5 août 1939
Le pavillon des Vosges
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Le Pavillon des Vosges (ci-dessus et ci-dessous carte n° 7) Architecte M. Dangla
Lorsque vous avez fait une longue randonnée sur les cimes bleues des Vosges, tout imprégné de l'âpre et du tonique parfum qu'exhalent les sapinières, ne vous serait-il pas agréable de rencontrer soudain un gai " Centre de Tourisme " comme celui-là.
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Le Pavillon des Vosges (carte n° 40) Architecte M. Gaillemin
Le pavillon du Bas-Rhin

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Pavillon du Bas-Rhin (photo originale et carte n° 64 ci-dessous) Architecte Monsieur Hablot
Deux demi-rotondes aux larges baies, entourant un préau couvert surmonté d'un pignon et d'un toit parfaitement alsaciens. Voici la pratique et gracieuse Ecole de plein air de M. Paul Hablot, architecte du département du Bas-Rhin.
Le pavillon de l'Aisne
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Le Pavillon de l'Aisne (carte n° 6 ci-dessus et carte n° 42 ci-dessous) Architectes MM. Laurent et Guindez
MM. Laurent et Guindez, architectes départementaux, ont transposé dans un harmonieux modernisme les traditions de l'architecture régionale : le beffroi, le clocheton et le pignon dentelé.
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Le Pavillon de l'Aisne - Foyer Social
Le pavillon de Seine et Marne
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Le Pavillon de Seine-et-Marne (carte n° 43) Architecte M. Verdeaux
La Seine-et-Marne, département agricole est l'un des " greniers de la France ", est synthétisé par ce charmant castel dans lequel M. Verdeaux, architecte réunit les caractéristiques architecturales d'Ile-de-France.
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Pavillon de Seine et Marne
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Le pavillon des Ardennes
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Le Pavillon des Ardennes ci-dessus et ci-dessous (carte n° 65 La Maison forestière) Architecte M. Le Masson
Le département des Ardennes, possède une des plus vieilles forêts du monde. Cette maison forestière due au talent de Le Masson, architecte départemental, est construite entièrement en matériaux du pays.
Le pavillon du Nord était le seul qui ne devait pas être détruit à la fin de l'exposition prévue le 15 octobre 1939, comme l'avait annoncé Jean-Baptiste Lebas, le maire de Roubaix, lors de sa venue sur le site le 22 avril 1939. Il s'agissait en effet de lui donner une seconde vie en remplacement du restaurant " La Laiterie " qui lui aurait été supprimé durant l'hiver. La survenue de la deuxième guerre mondiale en décida autrement et " La Laiterie " finira pas disparaître mais seulement en 1951, ceci afin d'améliorer le carrefour. Ce sera le dernier pavillon démoli.
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Pavillon du Nord de nuit (carte n° 52) Architecte M. Gaillard
Pour synthétiser un département comme le Nord, puissant à la fois par la densité exceptionnelle de sa population et par son potentiel industriel, ce pavillon robuste, équilibré, illustre un modernisme sûr mais discret, encore qu'inspiré du style flamand. Il est l'œuvre de M. Gaillard, architecte départemental.
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Pavillon du Nord (carte n° 24)
Le pavillon du Nord dans L'Illustration du 5 août 1939
Peintures de Pierre-Paul Desrumaux : L'Esprit du Nord - Loisirs du Nord
Au rez-de-chaussée se trouvait des œuvres de plusieurs peintres. C'est à l’initiative de Félix Del Marle (1889-1952) et de Pierre-Paul Desrumaux (1899-1990), qu'un petit groupe se constitue avec Pierre Ladureau (1882-1974) et Paul-Alex Deschmacker (1889-1973), pour décorer le pavillon du Nord.
Cette peinture sur bois a été réalisée dans les années 30 par Félix Del Marle. La serveuse est représentée avec un corps massif, épousant la forme du panneau, tenant dans une main, une bière fraîchement servie et de l’autre une cruche en grès, typique de la production allemande. Sur la table repose, également, une série de pichets en étain. Fils de brasseur, Del Marle a pu réaliser ce panneau publicitaire pour l’exposition du Progrès Social de 1939 à Roubaix ou pour un estaminet de la région.
Voir un complément A l'étage de ce pavillon était installé du matériel montrant la réception de la télévision. Le 13 juillet, le ministre des postes, téléphones et télégraphes est attendu. Un poste émetteur de télévision est installé à Lille et un récepteur à Roubaix.
Le lendemain, les visiteurs médusés assistent en direct en noir et blanc au défilé militaire lillois. « Notre technique est au point. Les industriels sont prêts. J'espère que le gouvernement sera en mesure de développer sans tarder notre télévision afin d'en faire l'heureuse rivale des télévisions étrangères » commente Jules Julien, le ministre.
Voir ici les débuts de la télévision
Le pavillon du Haut-Rhin
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Pavillon du Haut-Rhin (carte n° ?0) Architecte M. Muller
Cette bâtisse présente un double escalier qui rappelle celui de la vieille Mairie de Mulhouse, avec son toit pointu, son clocheton et ses lucarnes comme on en voit à Colmar ! Cette construction est due à M. Muller architecte départemental.
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