Le samedi 13 mai prochain - sauf imprévu - le Centre régional de l'Exposition du Progrès Social sera officiellement inauguré.
En prévision de cette manifestation, les membres du Conseil général du Nord, sont venus hier vendredi, à Roubaix, se rendre compte de l'état des travaux et du degré d'avancement de l'annexe du parc Barbieux.
Les conseillers généraux vinrent nombreux, vers 9 h 30, et furent reçus à l'entrée du parc, où s'érige la vaste porte monumentale, par M. Jean Lebas, député maire de Roubaix, président du Conseil général du Nord.
On remarquait aussi M. Fernand Carles, préfet du Nord : M. Garagne, secrétaire général de la préfecture, plusieurs parlementaires, dont M. le docteur Léandre Dupré, député du Nord, etc.
Les visiteurs firent le tour du parc, s’intéressant vivement aux travaux, et purent se convaincre que le Centre régional serait prêt pour la date prévue.
Ils furent ensuite reçus dans le pavillon du Nord, virtuellement terminé, ou un vin d'honneur fut servi.
Au cours de cette brève réception, M Lebas, prenant la parole, parla du « Centre régional » de Roubaix et de tout ce qu'il contiendra.
La conversation s'engagea ensuite sur un projet dont nous avons déjà entretenu nos lecteurs.
A la fin de l'exposition, c'est-à-dire l'hiver prochain, la ville de Roubaix se rendrait acquéreur du pavillon du Nord, et ce pavillon remplacerait « La Laiterie ».
Celle-ci serait abattue, ce qui apporterait une amélioration notable à la circulation sur l'avenue Jean-Jaurès. Il est vraisemblable que ce que ce projet se réalisera l'hiver prochain.
On leva ensuite une coupe en l’honneur de l'Exposition du Progrès social et du Centre régional de Roubaix. Puis, les visiteurs remontèrent en voiture et s'en furent à Lille sur le chantier de l'autre exposition.
Le Journal de Roubaix du 2 mai 1939
Les Roubaisiens ont été admis hier lundi - a l'occasion du 1er mai - à visiter les chantiers de ce que sera, dans une quinzaine de jours, le « Centre Régional » de l'Exposition du Progrès Social.
Ils y vinrent en foule, et certes, pour ses tout premiers débuts, le Centre Régional de Barbieux a fait salle comble, si l'on peut dire en pareille circonstance.
Dès 15 h, en effet, les visiteurs se pressèrent à la poterne qui donne accès à l'avenue Le Notre et, jusque très tard dans la soirée, le défilé continu, ininterrompu, aux yeux ébahis des gardiens bien en peine pour canaliser ce flot de visiteurs.
« Pensez donc, Monsieur, nous disait l'un d'eux, en levant les bras au ciel, la moitié de Roubaix a passé ici ».
Ce fut bien mieux encore le soir, quand les lumières jaillirent des projecteurs et de la multitude de lampes disséminées un peu partout, transformant le vaste parc en une étrange cité, où les fleurs seraient lumineuses et les arbres en métal incandescent.
La porte d'honneur et ses vasques, ses escaliers magnifiques, ses mâts lumineux : la grotte, devenue tout à coup étrange comme un dessin de Walt Disney, les
Il ne s'agit là que d'un simple aperçu, les travaux d’électrification étant bien loin d'être terminés et, en ce qui concerne la porte d'honneur, par exemple, la moitié à peine de l'installation a pu fonctionner.
Néanmoins, cette visite a pu convaincre les Roubaisiens - si besoin était - que le Centre Régional de Roubaix sera digne de l'importance de notre ville et qu'il constituera un centre d'attractions absolument remarquable.
AVANT L'EXPOSITION DU PROGRES SOCIAL
(SUITE DE LA PREMIERE PAGE.)
Les nouveautés scientifiques.
Les miracles de la radio-électricité dans le palais Louis-Pasteur.
Nous avons annoncé que l'administration des P.T.T. avait décidé d'installer provisoirement, à l'Exposition du Progrès social, le poste émetteur de télévision destiné à Lille. Les appareils de cette station émettrice, placés dans le grand palais Louis Pasteur, fonctionneront durant toute la durée de l'Exposition, sous les yeux du public qui assistera à la prise de vues dans un studio ultra moderne et très ingénieusement agencé.
Des récepteurs de télévision installés au premier étage du pavillon du Nord, à Roubaix, permettront aux visiteurs d'assister à la projection de scènes animées dans l'une ou l'autre enceinte de l'exposition.
La télévision sera évidemment la grande attraction de l'Exposition de Lille, mais il y aura dans cette section des télécommunications, que préside M. Leon Plouviet, bien d'autres nouveautés sensationnelles.
C'est ainsi que les visiteurs trouveront le plus magnifique studio de radiodiffusion qui ait été présenté au public et dont le vaste plateau, pouvant contenir deux cents exécutants, sera décoré d'effets lumineux inédits dépassant d'infiniment loin tout ce qu'on a pu présenter jusqu'à ce jour, même à l'Opéra de Paris.
C’est aussi dans ce studio qu'auront lieu chaque jour des concerts de musique des ondes, donnés par l'orgue radio-électrique.
A côté de l'auditorium se trouvera la galerie des exposants de T.S.F. dans laquelle on a rassemblé de nombreuses attractions électriques, notamment un véritable central automatique téléphonique en fonctionnement, un radio-compas permettant le pilotage des avions sans visibilité, des appareils de photo-électrique et de bélinographie.
Enfin, on verra une nouveauté scientifique d'un formidable avenir : c'est un moteur fonctionnant par la lumière du jour.
C’est derrière ce hall que se trouvera la partie de l'Exposition exclusivement consacrée à la télévision.
L’Exposition du Progrès Social sera une, splendide réussite de l'esprit d'entreprise.
On y sentira passer un souffle de jeunesse, d'originalité, de nouveau.
Les six mille ouvriers qui y travaillent, soit à Lille, soit A Roubaix, ont été stimulés par des architectes, des artistes qui ont fait leurs preuves. Leur énumération serait une véritable illustration de l'art moderne dans les quatorze départements intéressés à l'Exposition. Ils ont fait leurs preuves non seulement dans leur sphère régionale, mais dans les grandes manifestations récentes : l'Exposition de 1937, par exemple. Les Centres régionaux de Paris, cette année-là, en sont le témoignage. Or, on les y retrouve à peu près tous, artistes et architectes. Et les ouvriers aussi y ont mis tout leur cœur. Rien de ce que l'on a tant blâmé et déploré à l'Exposition de Paris, n'est venu, depuis le début, entraver leur besogne.
Mais la bonne volonté de ceux-ci et de ceux-là, comme celle des membres du Comité, n'est pas comptable des retards apportés à la mise en œuvre.
Que l'Exposition du Progrès Social ne soit pas tout à fait prête, on aurait mauvaise grâce à le cacher. Mais qu'à cela ne tienne, elle s'ouvrira quand même dimanche, date fixée depuis toujours pour son ouverture, avec tout le programme prévu pour ce jour-là.
L'Exposition aura rencontré tant de difficultés 8 Celles qui lui furent opposées par les déficiences budgétaires et par le déroulement - qui, en d'autres régions, auraient pu être funestes - des événements extérieurs, ne furent pas les moindres. Les visiteurs y penseront en parcourant l'Exposition les premiers jours...
Aussi bien, celle-ci s'apprête de jour en jour, on pourrait même dire d'heure en heure. Nous en avons été le témoin. Telle voie lumineuse, n'était encore, samedi, à 10 heures, sur les... chantiers de Lille, qu'à l'état d'ébauche. A 14 h, si, par impossible le jour se fût éteint, on aurait pu voir clair devant soi. Et ainsi des autres choses.
Cette visite que nous avons faite en
De la Mer du Nord au Rhin, en faisant un crochet par la Belgique, le Luxembourg et - pourquoi pas - l'Allemagne, il y a quelques hectares à parcourir. Cela ne se fait pas d'un seul bond. On ne sait plus très bien quels palais de cette ville enfiévrée de bruits et de courses appartenaient à la Foire Commerciale. Ils se confondent, rajeunis qu'ils sont, avec les nouveaux.
Les uns sont beaux par leur nudité majestueuse et colorée, les autres par leur décoration. Sont-ce les palais de staff, de pierre rose flamande, de béton, de chaux crémeuse qui sont les plus beaux ? On vous défie bien de le dire. Les uns et les autres s’harmonisent dans cette cité éphémère en gestation et qui attend que les cris de fête et de plaisir de toute une partie de la France succèdent aux bruits des marteaux, au crissement des outils, au silence des artistes appliqués à dix mètres de haut.
Que tout cela sera beau quand le soleil jouera à répandre la lumière et l'ombre !
L'Exposition du Progrès Social méritera bien son nom. Tout, à l'intérieur des palais - c'est une impression qui laisse surtout le magnifique stand réservé, par la classe 22, aux réalisations sociales des villes dans lequel travaillent une centaine d'artistes - tout semble dire : « L'homme est fait pour vivre en société » et encore : « Voilà ce que les quatorze départements du Nord et de l'Est ont fait, jusqu'à présent, pour le bien-être des hommes ».
Et l'on peut se rendre compte que ce n’est déjà pas si mal... Mme Lorthiois-Franchomme, dont l'esprit anime le premier groupe : l'hygiène et la prévoyance sociale, n'en est pas, il est vrai, à un coup d'essai.
Il y a aussi le Centre rural, sa ferme, les palais du travail, des sports, de la jeunesse, qui croissent à côté du pavillon belge, les théâtres, les fontaines lumineuses, etc, etc.
Il y a surtout l'église, pure merveille de jeunesse, de fol et d'art, et à laquelle il faudrait consacrer un long article.
Il y a encore beaucoup, beaucoup de choses attirantes… que nous verrons un peu à la fois. Toutes semblent défier les appréhensions et glorifier la confiance des provinces du Nord et de l'Est, les plus meurtries, les plus vivantes par la force des choses, le courage et la fierté de leurs habitants.
Les « grandes eaux » ont fonctionné jeudi soir au Centre régional de Roubaix
« Le Centre régional » de Roubaix, nous avait-on dit, il y a un an, lors des premières réunions du comité organisateur, se distinguera surtout par la magnificence et l'importance de la décoration électrique.
Les organisateurs avaient vu juste et ont admirablement accompli leur projet.
Sans craindre d'être taxé d'exagération, on peut affirmer que l'on a réussi au parc Barbieux une étonnante réalisation dans le domaine de la décoration lumineuse et que le « Centre régional », malgré ses dimensions et son champ d'action relativement modestes, n'aura rien à envier sous ce rapport aux plus grandes expositions.
Pour s'en convaincre lui-même, le Comité organisateur avait prévu pour jeudi soir une « générale » au cours de laquelle on fit fonctionner pour la première fois la gamme étourdissante de tout l'appareillage électrique du parc. On voyait là MM. Kléber Bory, président du « Centre régional » ; Sadi Lebrun, secrétaire ; Donat Agache, architecte en chef ; Lion Grangeon, secrétaire général de la mairie.
On y trouvait aussi de nombreux techniciens ayant collaboré aux travaux.
Devant ces quelques privilégiés, le « Centre régional » laissa se déployer jeudi soir toutes ses rayonnantes séductions. Et Dieu sait si elles sont nombreuses ! Les arbres, pour commencer, les beaux arbres de notre Parc Barbieux, ont montré sous les feux des réflecteurs, d'étonnantes physionomies ; la porte monumentale et son escalier d'honneur, tout ruisselant de lumière ; la grotte, devenue mystérieuse comme une caverne, le Théâtre d'Eau, pure merveille lacustre et dont le rideau – spectacle unique – est constitué par des jets d'eau colorés diversement, le kiosque à musique, tellement changé sous sa nouvelle ornementation et l’effet magique de la lumière noire, que ses amis eux-mêmes ne le reconnaissent plus ! Et puis, au hasard de la promenade, citons encore l'exquis monument au poète Amédée Prouvost, tiré de sa mélancolique solitude et habilement mis en valeur ; Ia multitude des « muguets » géants qui s'inclinent gracieusement devant les nobles cygnes, le « port », un petit port délicieux d'où il fera bon - dans une quinzaine de jours - de partir en caravelle, l'« Ile de la folle », calquée sur le type et le folklore d'Hawaï, etc., etc...
Il faut encore citer, dans le domaine de l'éclairage, les « champignons », les « conques », les multiples réflecteurs de toute formes cachés dans les taillis et qui vous dévisagent subitement, les « ballonnets » multicolores qui peuplent les arbres de l'avenue Le Nôtre, etc., etc.
Tour à tour, sous l'œil averti de M. Agache et de ses collaborateurs, on fit jouer cet immense orchestre lumineux, fait d'une multitude de tons, tantôt délicats, tantôt ardents et que M. Agache, chef d'orchestre d'un nouveau genre, faisait varier savamment, guidé par un goût impeccable.
Cinq mille mètres de lignes électriques, une énorme profusion de lampes, de projecteurs, de candélabres, des spécialistes, des techniciens, etc, ont été nécessaires pour mener à bien ce travail étonnant qui a changé notre parc Barbieux en un étrange jardin digne des contes des mille et une nuits.
On embellit l'entrée du boulevard de Paris
Le boulevard de Paris sera appelé à jouer un rôle important durant toute l'Exposition.
On a usé de toutes les métaphores pour annoncer la splendeur du Centre régional de Roubaix, annexe de l'Exposition du Progrès social. Nous n'en reprendrons qu'une pour mémoire : le parc Barbieux, disait-on, sera, un Jardin des contes des mille et une nuits. Le plus beau, c'est qu'on n'a pas exagéré. Les Roubaisiens qui aiment leur parc, ont tous eu un petit serrement de cœur en voyant souiller le vert et frais gazon de chaux et de plâtras. Déjà. ceux qui ont eu l'avantage de parcourir le parc le 1er mai, ont été rassurés. Aujourd'hui, ils seront émerveillés. Leur crainte s'évanouira pour faire place à un étonnement assez semblable à celui qui ravit sire Guillaume dans le jardin de la Sarrasine. Si Barès vivait encore, peut-être aurait-il pris plaisir, lui qui aurait illuminé cette Exposition de sa Gloire lorraine, à comparer notre nouveau « beau jardin » au « Jardin sur l'Oronte » de son imagination. Chez lui, c'était le succès d'un esprit merveilleusement organisé. Au pare, c'est le succès de l'organisation dominée par l'esprit. Un esprit moderne.
Le soir, la source de l'enchantement sera l'électricité, « fée moderne » pour employer une formule devenue bacale (sic), mais qui dit bien ce qu'elle veut dire.
Elle fera couler sur la pelouse palpitante des prémices de l'été, sur le staff des pavillons, sur la rivière plissée par la brise, des teintes innombrables.
Ces pavillons qui chantent, comme on l'a dit, la vie de chacun des départements du Nord et de l'Est sont pour la plupart de beaux jouets jetés dans la verdure. Les ormes, les saules, les hêtres au feuillage luisant, les encadrent. les recouvrent, les ombragent en quelque partie. L’eau bruissante qui affleure le gazon serpente à leurs pieds. Les marguerites et les boutons d'or bordent les chemins qui y conduisent.
Les majestueux escaliers de pierre rose de la porte d'honneur descendent doucement dans ce site incomparable et l'eau transparente dans les vasques de céramique verte accompagne le visiteur Jusqu'au lac agrandi où les jeunes bouleaux mirent leur ventre gris tacheté de sombre.
Vrai, un enchantement.
Et tout sera prêt. Les ouvriers ont passé en équipes quelques nuits. M. le ministre du Commerce sera aussi heureux que le président de la République, qui le suivra. Le 4 juin, il en verra autant que notre prochain hôte illustre.
Autant ? Peut-être, cependant, pas tout-à-fait. Il manquera encore aujourd'hui le parc d'enfants et le parc des attractions. Il ne verra pas les fauves...
Les stands publicitaires, le coquet pavillon des « Amis de Roubaix » et de l'Automobile-Club pourront déjà donner d'utiles renseignements aux visiteurs.
Certaines brasseries avaient déjà, samedi matin, installé leur tonneaux de Bacchus et leurs chaises sur les pelouses.
C'est parfait.
Le « port » est prêt à fonctionner.
Vingt-huit bateaux à moteur et dix à rames attendent à l'ancre. Et « Normandie » conduira sans danger – la rivière n'a que soixante-dix centimètres de profondeur – les visiteurs du Nord à l’Ile-de-France et de la Somme au Rhin.
Curieux périple en vérité...
Les plaines d'Artois et de Flandre, les vignobles de la Marne et de la Moselle, les monts des Vosges, les forêts de l'Aisne, que sais-je encore, réunis sur quelques hectares.
C'est une merveille plus grande qu'on ne pouvait le prévoir. Vous verrez...
J.L.
Le programme d'aujourd'hui, dimanche, journée d'inauguration.
Rappelons le programme de la journée de ce dimanche 14 mai, jour d'inauguration.
A 10 h. 54, arrivée en gare de Lille de M. Gentin, ministre du Commerce ; à
11 h. inauguration de l'Exposition.
A l'issue de celle-ci, vers 12 h., le ministre et les personnalités qui l'accompagnent arriveront au Centre régional à Roubaix et entreront par la porte monumentale.
La musique du 43 R.I., un piquet de soldats et la société de gymnastique « La Roubaisienne » formeront une haie d'honneur.
La visite du Centre régional commencera, puis une réception aura lieu au pavillon du Nord. M. Lebas, président du Conseil général du Nord, député, maire de Roubaix, recevra le ministre.
Après la réponse de M. Gentin, le cortège se reformera et reprendra la route de Lille, où à 14 h. 30 aura lieu le banquet officiel dans la salle des fêtes du Grand Palais de l'Exposition.
Les fêtes :
A ROUBAIX
A la fin de la cérémonie officielle, des bombes annonceront l'ouverture de l'Exposition. Aussitôt après, le public sera admis dans l'exposition.
A 14 h. 30 : Arrivée de la Musique des mineurs de Wingles à la gare de Roubaix.
Promenade dans le quartier de l'Épeule.
A 15 h. : Relais Roubaix-Lille, départ de la Porte monumentale, Course cycliste Roubaix-Pont-à-Marcq et retour organisée par la Pédale ouvrière roubaisienne.
A 15 h. 30 : Réception de la Musique de Wingles au Centre régional. A l'issue de cette réception, concert sur le Théâtre d'eau : Salut au 85e, pas redoublé avec clique ; Suite de balles en 4 parties, de Popy ; Véronique, de Messager ; Ballet de la source, de Léo Delibes ; Contes d'Hoffmann, d'Offenbach ; Ballet égyptien en 4 parties, de Luigini ; Le Timbre d'argent, de Saint-Saëns ; Boléro pour 15 clarinettes solos de Blemont ; La Houzarde, valse de Ganne ; Le Poilu du 1er corps, avec clique.
A 19 h. au Théâtre d'eau : Fête de nuit avec le concours des élèves de l'École de danse Micheline Delsol. Ballets et démonstration de gymnastique harmonique. Au programme :
1. Défile, marche militaire de Schubert ; 2. Pot-pourri sur chansons de Bob et Bobette ; 3. Mazurkas, de Chopin ; 4. Valse (Mlle Delsol), de Chopin ; 5. Danse hongroise, de Brahms ; 6. Murmure des bois de Braungardt ; 7. Valse, de Brahms ; 8. Danse hongroise (Mlle Delsol), de Brahms ; 9. Chant russe, de Lalo ; 10. Moment musical, de Schubert ; 11. Valse (Mlle Delsol), de Chopin ; 12. Final, valse, de Widor.
A 22 h. 30 : Feu d'artifice.
A LILLE
A 15 h. 45 : Arrivée Porte de Belgique à l’Exposition, du relais pédestre Roubaix-Lille organisé par la Ligue du Nord d'athlétisme
A 16 h. 15 : Inauguration du pavillon de l'Alimentation.
De 17 à 19 h. : Place des Nations (en face du Palais Pasteur), grande fête de la jeunesse : grande démonstration d'ensemble par 3.000 gymnastes.
A 17 h. : Théâtre de plein air, festival de musique.
A 20 h. 30 : Au « Gay Village » de l'Exposition : bal champêtre, bataille de confetti.
De 20 h. 30 à 22 h. : Théâtre de plein air : concert artistique par les musiques et chorale municipales. Grand feu d'artifice sur le thème « La Jeunesse ».
A 22 h. 45 : Fontaines lumineuses, Fêtes pyrotechnique. Au théâtre de plein air : bal à grand orchestre.
Une réunion à Lille des membres du Comité d'accueil
Samedi midi, les membres du Comité
M. Albert Mahieu, président du Conseil d'administration, fit un délicat éloge de l'activité déployée par Mme Lorthiois en tête du groupe de la famille. Il souhaita que l'Exposition accomplisse les souhaits de tous ceux qui ont travaillé pour la faire aussi belle qu'il est possible.
Les militaires à l'Exposition du Progrès Social
Le hall de la défense passive constitue un enseignement particulièrement opportun.
Ainsi que nous l'avons déjà annoncé, les militaires en tenue entreront gratuitement aujourd'hui vendredi toute la journée à l'Exposition à Lille et à Roubaix.
D'autre part, l'attention du public est attirée sur le hall de la défense passive qui, à proximité du « Gay Village », présente une documentation très complète et très claire relative à toutes les précautions à prendre en cas de péril aérien.
Cette documentation largement illustrée est à la portée de tous et, dans les circonstances actuelles, elle offre à la population un enseignement des plus opportuns.